Ce mardi 1er février 2022, le chef de la junte au pouvoir au Burkina Faso a échangé avec les acteurs de la classe politique du pays, toutes sensibilités confondues. L’objectif pour nouvel homme fort du pays est de poser les fondements d’une refondation du Burkina Faso.
Depuis sa prise de pouvoir le 24 janvier 2022, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a entamé des concertations pour la construction d’un Burkina nouveau. C’est dans ce cadre qu’il a échangé ce mardi avec les acteurs politiques du pays. Ex-majorité présidentielle, ex-Chef de file de l’opposition politique, ex-opposition non-affilée, représentants de partis, toutes les tendances politiques burkinabè ont répondu à l’invitation du nouveau chef d’Etat.
« Le chef de l’Etat nous a brièvement expliqué ce qui a amené le MPSR à agir et les objectifs à atteindre dans les brefs délais c’est-à-dire ramener la paix, sécuriser les Burkinabè et ramener les populations déplacées dans leurs localités. Il compte sur la classe politique pour accompagner et faire des propositions dans ce sens », a indiqué l’ex-Chef de file de l’opposition politique, Eddie Comboigo à l’issue de la rencontre, selon des propos rapporté par la Direction de communication du palais présidentiel burkinabè. L’ex-opposant au président Kaboré se dit prêt à apporter sa contribution dans un esprit patriotique pour que la paix revienne au Burkina Faso.
« L’entretien s’est passé dans une ambiance très cordiale, le président du Faso a renouvelé la vision du MPSR et nous a donné l’occasion d’apprécier la situation. Nous, en tant que partis n’appartenant ni à l’ex-majorité, ni à l’ex-opposition, nous avons dit que nous avons pris acte et que nous étions prêts à accompagner le processus de refondation de l’Etat », a indiqué Luc Adolphe Tiao, porte-parole des partis centristes à la sortie de la rencontre.
Il faut noter qu’après les acteurs de la classe politique, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a également échangé avec une délégation des opérateurs économiques du pays conduite par le président de la Chambre de commerce et d’industrie. Occasion pour les hommes d’affaires de plaidé auprès du chef de l’Etat pour des négociations avec les partenaires afin d’éviter les blocages comme c’est le cas au Mali.
