L’Etat-major de l’armée du Burkina Faso dément avoir subi des partes dans ses rangs après l’attaque survenue dimanche 26 décembre 2021 à Seytenga.
Alors que le pays est en plein deuil après une attaque jeudi, qui a visé des volontaires de défense du peuple (VDP), une milice formée par le gouvernement pour aider l’armée à combattre les terroristes, une autre attaque a eu lieu dimanche contre la gendarmerie de Seytenga dans la Province du Séno, en région du Sahel. Des informations ont circulé faisant état de près d’une trentaine de soldats tués pendant les combats. L’armée a démenti ces informations indiquant n’avoir subi aucune perte.
« Des informations mensongères rapportant que 40 militaires Burkinabè auraient été tués et qu’une quinzaine d’autres seraient portés disparus suite à une attaque à SEYTENGA (Province du Séno, région du Sahel) circulent sur les réseaux sociaux depuis quelques heures. L’État-major général des Armées dément fermement ces fausses informations dont le but semble être de créer la psychose au sein de l’opinion », indique un communiqué des FAMa.
« Une attaque a certes visé la gendarmerie de SEYTENGA le 26 décembre 2021 mais n’a causé aucune perte en vie humaine. Des renforts ont d’ailleurs été déployés dans la zone. L’EMGA condamne fermement ces actes de propagande et invite l’opinion à rester vigilante face à la manipulation », ajoute l’armée.
Notons que l’attaque de jeudi contre les VDP a été rapportée dimanche par le gouvernement et a indiqué que 41 personnes avaient été abattues. Un deuil a été décrété dans le pays pour rendre hommage aux disparus.