Après avoir été emmené par force par des éléments de la sécurité vers une destination inconnue, Amnesty International appelle les autorités Burkinabé de libérer le défenseur des droits humains Dr Daouda Diallo en son 50e jour de détention.
Apres plus de 50 jours, Dr Daouda Diallo défenseur des droits humains au Burkina Faso reste introuvable. Cela fait suite à son enlèvement le 1 Décembre 2023 par des agents de sécurité qui l’ont conduit vers une destination inconnue. Un communiqué d’Amnesty International du 22 Janvier rapporte que « le gouvernement n’a pas officiellement reconnu sa détention ni le lieu ou il se trouve, mais a famille et ses avocats pensent qu’il est désormais en première ligne. »
Amnesty appelle dans ce communiqué les militaires au pouvoir « à le ramener en toute sécurité à la vie civile et à mettre fin au recours des armes à feu » et considère l’enlèvement « comme outil pour faire taire la dissidence. »
Samira Daoud Amnesty Afrique de l’Ouest déclare que « les autorités militaires doivent immédiatement libérer Dr Daouda »et de mettre fin « à l’intimidation et à la violence de la part de l’état » exercée sur les défenseurs des humains. Elle appelle ensuite aux autorités du Faso « de respecter, protéger, promouvoir et garantir les droits humains de toute personne » tout en étant transparent sur « l’ensemble du processus d’arrestation. »
Dr Daouda est le secrétaire général du collectif contre l’impunité, et la stigmatisation communautaire (CISC). Il fait partie de ses défenseurs des droits humains au Burkina qui critiquent la politique des militaires au pouvoir. Membre de la société civile et journalistes ont été victimes d’enlèvement.
ISABNA
