Burkina Faso : 02 militaires tués et au moins 15 terroristes neutralisés suite une attaque à Soum

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Deux (02) militaires burkinabé tués et neuf (09) autres blessés dans une attaque terroriste qui a visé, le lundi 25 juillet 2022, le détachement de Kelbo, situé dans la province de Soum, région du Sahel. La riposte des éléments du détachement a permis de repousser l’attaque. Au moins 15 terroristes ont été neutralisés et plusieurs de leurs matériels récupérés à l’issue des opérations de ratissage entreprises dans la zone.

« Le détachement a essuyé des tirs d’obus suivis d’une tentative d’incursion », a indiqué un communiqué de la Direction de la Communication et des Relations Publiques des Armées. « La riposte vigoureuse des éléments du détachement a mis en déroute les assaillants qui ont subi de nombreuses pertes », ajoute le document qui précise qu’au cours de l’attaque, deux (02) militaires ont été tués et neuf (09) autres blessés évacués et pris en charge par les services de santé.

Selon un second communiqué établi à l’issue des opérations de ratissage dans la zone, au moins quinze (15) terroristes ont été neutralisés, trois (03) véhicules armés détruits et un autre récupéré. En outre, la même source a indiqué que plusieurs matériels appartenant aux terroristes ont également été récupérés. Il s’agit, selon le communiqué, de 27 motos, une quantité importante d’armement lourd et léger, diverses munitions ainsi que des moyens de communication. 

Le Burkina Faso fait face à une recrudescence d’attaques de groupes armés terroristes (GAT) visant les militaires et les civils. Le 10 juillet 2022, au moins quatre (04) civils ont été tués et huit (08) soldats blessés lors d’une attaque menée par des individus non identifiés dans la commune de Barsalogho, dans le centre-nord du pays. L’attaque avait également fait plusieurs dégâts matériels avec des véhicules et armements emportés, selon des sources locales.

Quelques jours avant, dans la nuit du 1er au 02 juillet 2022, deux autres attaques, dont une à l’engin explosif improvisé (EEI), avaient été perpétrées dans les localités de Madiasso (Ouest) et Yagha (région du Sahel). Elles se sont soldées par le mort de six (06) civils.

L’une des dernières attaques, la plus sanglante, a été enregistrée dans la nuit de 10 au 11 juin dernier dans la commune de Seytenga (région du Sahel). Selon un bilan officiel de cette dernière, 86 personnes ont trouvé la mort.