Après s’être assurés (les membres de l’UPMB) des mobiles de son interpellations et de son lieu de garde à vue et enclenchés une diplomatie auprès du plaignant pour la mise en liberté du journaliste Ignace Sossou, gardé depuis la matinée du vendredi 20 décembre 2019, la faîtière via sa présidente Zackiath Latoundji plaide pour sa libération.
Face aux journalistes à la maison des médias, la présidente de l’Union des professionnels des médias du Bénin (l’UPMB) a d’abord donné les raisons de son interpellation. A l’en croire, Ignace Sossou a été interpelé suite à des accusations de publications d’informations sorties de leur contexte, formulée à son encontre par l’autorité judiciaire lors du Forum « Verifox » contre les fausses informations. Ledit forum a été organisé à Cotonou par Canal France International (CFI). « Il est reproché à Ignace Sossou d’avoir relayé et travesti sur sa page Facebook, les propos du procureur de la République, venu à l’occasion du forum animé l’une des communications prévues à cet effet.« , a expliqué la présidente de l’UPMB Latoundji.
Informé de cette situation, l’Union des Professionnels des Médias du Bénin a bien dépêché une délégation à l’Office central de répression de la cybercriminalité (l’OCRC) aux premières heures de ladite interpellation. Après ses échanges avec le journaliste Ignace Sossou ainsi que le procureur de la République Mario Metonou, l’UPMB a reçu « l’assurance que les diligences nécessaires seront faites dans les prochaines heures pour tourner cette page (la privation de liberté à un professionnel des médias).« , peut-on retenir de la déclaration de la première personnalité de la faitière.
L’UPMB par la voix de sa présidente, pour conclure sa déclaration, en appelle « à la conscience professionnelle de tous les acteurs des médias du Bénin« . A l’heure où nous mettons cet article, Ignace Sossou est toujours au commissariat.