Le 07 juillet 2020, de présumés combattants du groupe terroriste Etat Islamique en Afrique de l’ouest ont perpétré une attaque contre un convoi de l’armée dans le nord-est du Nigéria. Selon un bilan encore provisoire provenant de sources sécuritaires, 35 soldats ont été, 30 portés disparus et 17 blessés.
Pris en embuscade à quelques kilomètres de Maiduguri, Etat de Borno, les soldats nigérians ont essuyé plusieurs tirs fatals « L’embuscade nous a pris par surprise. Les terroristes se cachaient le long de la route et ont ouvert le feu sur le convoi au moment de son passage », a expliqué une source à l’AFP.
Selon l’AFP, l’attaque a permis aux assaillants d’exploser un char blindé et d’emporter huit pickups surmontés de mitrailleuses ainsi que du matériel militaire et des équipements de communication. Dans un communiqué, l’armée nigériane assure que le nord-est du Nigeria n’est plus en proie aux violences des groupes terroristes. Une assurance qui ne semble pas rendre compte de la réalité du terrain selon plusieurs observateurs.
Selon un rapport des Nations Unies, plus de 36.000 personnes ont été tuées depuis 2009 dans les violences dans la région et plus de 2 millions de personnes ont dû quitter leur domicile pour fuir les violences. L’ONU estiment également que près de 7 millions de personnes dépendent de l’aide humanitaire pour survivre dans la région.