Au moins neuf personnes ont été tuées lors d’une attaque du weekend au Burkina Faso imputée aux djihadistes dans le nord agité du pays, ont annoncé lundi des sources locales et sécuritaires.
Un chef traditionnel et trois volontaires de la défense civile figuraient parmi les personnes tuées lors de l’attaque de dimanche dans un village près de la ville de Pissila, a déclaré un responsable local à l’AFP, ajoutant que trois autres personnes étaient toujours portées disparues.
Il a déclaré que les « terroristes » qui avaient mené l’attaque avaient été tués, sans faire état de nombre de morts. « L’attaque a eu lieu vers 9 heures du matin lorsque des hommes du village et des volontaires tenaient une réunion stratégique après une série d’incidents et d’attaques dans la région », a-t-il indiqué. Un élu local a déclaré que des centaines de personnes avaient fui vers Pissila ces derniers jours.
Trois des morts appartenaient aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), une force de défense civile anti-djihadiste créée en décembre 2019 pour aider les militaires mal équipés de l’ancienne colonie française à combattre les djihadistes. Les volontaires reçoivent une formation militaire de deux semaines, puis travaillent aux côtés des forces de sécurité, effectuant généralement des tâches de surveillance, de collecte d’informations ou d’escorte.