En Arabie Saoudite, un tribunal a prononcé la condamnation à 10 ans d’emprisonnement contre un ancien imam Cheik al Talib pour s’être insurgé contre un organise du gouvernement du prince Mohamed Ben Salmane.
Les faits remonte à fin août 2022. Dans la déclaration publique, l’ancien imam de la Mecque a critiqué un organisme gouvernemental chargé de règlementer l’industrie du divertissement. Pour Cheik al Talib dans un pays comme l’Arabie Saoudite, les lieux de divertissements n’ont pas leur place. Dans sa déclaration, l’ancien imam « condamne les concerts et les évènements qui, selon lui, rompaient avec les normes religieuses et culturelles du pays ».
L’arrestation de l’imam après ses déclarations n’a pas été une surprise pour les Saoudiens. Depuis que le prince hérité Mohamed Ben Salmane contrôle les instances du pouvoir en Arabie Saoudite, plusieurs religieux ont été oppressés. Apres Al Talib, Salmane Al-Odah qui à son tour « appelle le peuple saoudien à réconcilier ses différends avec les Qataris » est aussi condamné pour non-respect de décision de Riyad. Il y a quelques mois, la doctorante Salma al Shehab est condamnée à 34 ans de prison pour des « tweets qui critiquent le gouvernement saoudien ».
Alaoudh, porte-parole de l’organisation « Dawn » condamne l’injustice en Arabie Saoudite. « La peine de prison faisait partie d’un schéma croissant d’ecclésiastiques et d’imam menacés d’emprisonnement pour avoir dénoncé les réformes poursuivies par le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salman » énonce-t-il.
