Visé par un mandat d’arrêt de la CPI, le Président russe « sera reçu avec les honneurs s’il décide de rendre visite en Guinée équatoriale », a fait savoir le vice-président de ce pays africain. Pour lui, « la crédibilité de la CPI est remise en cause », et il qualifie l’instance d’ »instrument de l’Occident ».
Alors que la CPI a émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine, la Guinée équatoriale a indiqué que si le chef de l’Etat russe visitait le pays, il sera reçu avec tous les honneurs. Selon le vice-président du pays, il y a du deux poids deux mesures dans les agissements de la CPI.
« Notre pays n’est pas membre de la CPI et n’est pas obligé de se soumettre à ses règles. Par conséquent, le Président russe Vladimir Poutine « est le bienvenu en Guinée équatoriale » et sera reçu avec les honneurs s’il décide de nous rendre visite », a twitté le 20 mars, le vice-président équatoguinéen Teodoro Nguema Obiang Mangue.
La crédibilité de la CPI, basée à La Haye, est remise en cause, « tant par son bilan que par ses actions en cours », pointe-t-il dans une série de tweets. « La Cour pénale internationale est-elle vraiment un organe de justice ou un instrument de l’Occident pour sa propre satisfaction? », s’interroge Teodoro Nguema Obiang Mangue, fils aîné du Président équatoguinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.
« Apparemment, les seuls coupables pour la CPI sont ceux qui ne font pas danser l’eau à l’Occident », conclut le vice-président équatoguinéen.