A deux jours de la date limite pour que l’ancien président sud-africain Jacob Zuma se rende à la police, il a demandé à la plus haute juridiction du pays de revoir sa décision de le condamner à 15 mois de prison, selon un rapport de BBC.
Mardi, la Cour constitutionnelle a reconnu Zuma coupable d’outrage après avoir ignoré la décision de la cour selon laquelle il devrait assister à une enquête sur la corruption alors qu’il était président. Dans des documents judiciaires déposés vendredi, Zuma a demandé que l’ordonnance soit « réexaminée et annulée », rapporte l’agence de presse AFP.
Il avait été informé qu' »il ne serait pas vain de faire une dernière tentative pour inviter la Cour constitutionnelle à revoir sa décision et à simplement réévaluer si elle a agi dans le cadre de la constitution ou, à tort, au-delà des pouvoirs conférés à la cour par la constitution « . Il a également fait appel auprès de la Haute Cour pour que la décision de la Cour constitutionnelle soit retardée pendant qu’elle examine sa demande de réexamen.
La Cour constitutionnelle ne l’a pas simplement reconnu coupable d’outrage, mais a expliqué les nombreuses façons dont Zuma avait menti, cherché à tromper le public et finalement tenté de « détruire l’état de droit ». Les conseillers de M. Zuma ont déclaré qu’il respecterait toujours la loi.
