« CFI demande la libération dans les plus brefs délais du journaliste béninois Ignace Sossou », c’est le titre de la dernière publication de CFI le mercredi 8 janvier 2020 sur son médiéviste.
Dans cette publication, on retient les excuses de Alan Dréanic, directeur général opérationnel de CFI. » La publication de ces extraits ne saurait en aucun cas justifier une peine d’emprisonnement. Nous demandons donc la libération dans les plus brefs délais d’Ignace Sossou auquel je présente mes excuses, au nom de CFI. Nous lui exprimons un soutien sans faille et sommes mobilisés à ses côtés . », a déclaré ce haut responsable de CFI.
CFI reconnaît le dysfonctionnement interne sur ce dossier dont la publication d’un communiqué incendiaire a plongé le journaliste Ignace Sossou. ( Voir le communiqué ci-dessous)
Le responsable CFI a dit regretter » cette situation qui ne correspond pas à nos valeurs et nos actions en Afrique en faveur de la liberté d’expression et de la presse. »
Lire le dernier article sur le site de CFI publié ce mercredi 8 janvier 2020
Suite à l’arrestation et la condamnation au Bénin à 18 mois de prison ferme du journaliste béninois Ignace Sossou après la publication de posts sur les réseaux sociaux, CFI, l’agence française de développement médias demande sa libération dans les plus brefs délais, présente ses excuses quant au déroulement des événements dont il a été victime et s’indigne d’avoir été instrumentalisée dans le cadre de cette décision.
Ignace Sossou participait à un séminaire de formation pour lutter contre les fausses informations, organisé par CFI à Cotonou, du 17 au 19 décembre. A l’occasion de cet atelier, le journaliste a publié des posts, sans aucun caractère diffamatoire, relatant des propos du Procureur de la République du Bénin qui intervenait dans ce cadre.
« La publication de ces extraits ne saurait en aucun cas justifier une peine d’emprisonnement. Nous demandons donc la libération dans les plus brefs délais d’Ignace Sossou auquel je présente mes excuses, au nom de CFI. Nous lui exprimons un soutien sans faille et sommes mobilisés à ses côtés », déclare Alan Dréanic, directeur général opérationnel de CFI.
CFI, qui reconnaît un dysfonctionnement interne sur ce dossier caractérisé par un courrier en total décalage avec ses principes déontologiques et envoyé aux autorités béninoises, est choquée de l’utilisation qui en a été faite à dessein.
« Nous regrettons cette situation qui ne correspond pas à nos valeurs et nos actions en Afrique en faveur de la liberté d’expression et de la presse », poursuit Alan Dréanic. « Nous réaffirmons aujourd’hui aux professionnels des médias et aux journalistes africains – avec qui nous travaillons au quotidien, à nos collaborateurs choqués et indignés à juste titre par cette situation, ainsi qu’à l’ensemble de nos parties prenantes, notre total engagement au service de la liberté d’informer ».
Depuis 30 ans, par ses programmes de formation et ses actions de soutien auprès de médias, CFI est un acteur résolument engagé pour des médias libres et indépendants partout dans le monde et notamment en Afrique. CFI continuera à se mobiliser pour la liberté de la presse et se tient aux côtés d’Ignace Sossou.