Malgré la décision prise de se retirer de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) promettent de maintenir un certain niveau de libre circulation pour les ressortissants de cette organisation régionale.
A travers une déclaration officielle rendue public, le 14 décembre dernier, le collège des Chefs d’Etats des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) a assuré que les ressortissants de la CEDEAO continueront à profiter du « droit d’entrer, de circuler, de s’établir, et de sortir » sur le territoire des pays membres.
Le but de cette décision est de créer « un espace sans visa » pour les ressortissants de l’organisation régionale au sein du Niger, du Burkina Faso et du Mali. Cependant, cette liberté de mouvement ne s’applique pas aux « immigrants inadmissibles », précise la déclaration.
Quant aux véhicules personnels et à usage commercial provenant des pays de la CEDEAO, ils pourront entrer et circuler librement sur le territoire d’un Etat membre de la Confédération des pays de l’AES. La jouissance de ce droit à la libre circulation se fera dans le respect des « textes en vigueur », ajoute la déclaration.
Cette annonce intervient alors que les citoyens de la CEDEAO s’interrogent sur les conséquences de ce retrait sur leur mobilité au sein de la région. De leur côté, les ressortissants de l’AES attendent avec impatience les décisions que prendra la CEDEAO concernant la libre circulation de leurs ressortissants dans l’espace communautaire.
Ismaël Abdoulaye