Le directeur du Centre des examens et concours a dans une note adressée aux différentes académies du Mali, annoncé le report des examens et concours. Selon Malijet, l’absence de compromis entre le CNSP et les syndicats de l’éducation autour de l’article 39 du statut des personnels des Enseignants en est la cause.
« A Messieurs les DAE, le Directeur du CNECE vous informe que les examens de 2020 sont reportés à une date ultérieure. En conséquence il vous invite à surseoir aux épreuves anticipées du BAC 2020 jusqu’à nouvel ordre. Le Directeur sait compter sur votre esprit de bonne collaboration. », indique la note d’information adressée à toutes les académies par le directeur du Centre des examens et concours dont Malijet a eu connaissance.
Que propose le CNSP ?
Le gouvernement de transition, propose « l’alignement en novembre 2020 avec les rappels des 11 mois de l’année 2020 à compter de janvier jusqu’à novembre 2020. Quant aux rappels de l’année 2019 revendiqués par les enseignants, le CNSP projette de régler par tranche. », a relaté Malijet. Selon le média la junte a promis payer les 6 premiers en décembre 2020 et les 6 autres en avril 2021.
Au cours de cette rencontre le Conseil national pour le salut du peuple (CNSP) a fait part aux enseignants « des difficultés du moment à appliquer l’article 39 ». Mais la pomme de discorde entre les militaires et les enseignants signataires du 15 octobre se trouve au niveau de « l’alignement sur les salaires de septembre », informe notre source. Cette dernière relève que les syndicats ne sont pas enclins à cette proposition surtout l’alignement en novembre. « Maintenir l’alignement sur le salaire en septembre comme avait prévu le régime défunt », a été leur proposition au CNSP, confirme notre source.
L’Etat étant une continuité, les militaires au pouvoir vont devoir faire face à cette crise score en attendant de passer au plutôt la transition. Une situation qui inquiète parents, enseignants et même les membres du CNSP, en raison de la situation économique du pays. En outre, les sanctions des organisations internationales constituent un coup dur, pour la junte au pouvoir.