Le général Bruno Clément Bollée dans sa tribune en dans du 9 avril 2019 a écrit « situation sécuritaire au Sahel: la descente aux enfers ». L’officier français à la retraite a commandé notamment la force Licorne en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, il est consultant en matière de sécurité. Il fait un diagnostic très amère sur le G5 Sahel et la Communauté Internationale.
Selon Bruno Clément, la situation sécuritaire au Sahel ( Mali, Burkina, Niger )laisse sans voix avec la tournure que prennent les choses.
Pour l’officier français, « la crise est en passe de changer de nature et la situation entrain de nous échapper », avant d’ajouter que « les rivalités inter-etniques pourraient exploser à grande échelle ».
Les autorités politiques locales et la Communauté Internationale dans le Sahel, avance-t-il « sont étranglement silencieuses comme si elles n’étaient pas concernées, si ce n’est pour constater ».
À cet effet, M. Bollée estime que « l’action immédiate menée tambour battant serait de nature à contrecarrer le grand malheur qui se dessine ».
Pour éradiquer le fléau, propose-t-il, « la MINUSMA droit s’investir de son rôle de protection des civils et de facilitation du dialogue entre les parties et des campagnes de sensibilisation inclusive visant à faire évoluer les représentations qui font systématiquement du peul un jihadiste pourraient être initiées par le gouvernement de Bamako ».
Cependant, cette action dit-il « passerait aussi forcément par un démarrage des populations peu les des actes répressibleses commis en leurs noms par certains des leurs ».