Un financement d’un montant de cent cinquante (150) milliards de francs CFA sera bientôt mis en place au profit des entreprises affectées par la pandémie de COVID-19. Ce financement sera sous forme de ligne de crédit au niveau des Banques, basée sur des dépôts de garantie qui seront constitués sur les ressources publiques.
A cet effet, un Accord-cadre sera signé entre l’Etat et l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers du Niger (APBEF-N), a-t-on appris d’une communication du Ministre des Finances, lors du conseil des ministres de ce vendredi 15 mai 2020.
« Ce mécanisme prévoit la mise en place de deux (02) guichets : un guichet pour les Petites et Moyennes Entreprises (PME) doté d’un montant de cinquante (50) milliards de francs CFA et un guichet pour les Grandes entreprises doté d’un montant de cent (100) milliards de francs CFA », a précisé le communiqué.
« Pour le guichet dédié aux PME, l’Etat mettra à la disposition des Banques une enveloppe de vingt-cinq milliards de FCFA sous forme de dépôt numéraires de garantie, non rémunéré. En contrepartie, les Banques s’engagent à injecter cinquante (50) milliards de FCFA, sous forme de crédit, en faveur des PME, dont le chiffre d’affaires annuel est compris entre vingt-cinq (25) millions de FCFA et un (01) milliard de FCFA », est-il détaillé.
Le Communiqué a également souligné que, « Pour le guichet dédié aux Grandes Entreprises, une enveloppe de vingt-cinq (25) milliards de FCFA sera placée par l’Etat auprès des Banques sous forme de dépôt non rémunéré pour servir de garantie. Les Banques pour leur part s’engagent à octroyer cent (100) milliards de FCFA de crédit en faveur des Grandes Entreprises dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur à un (1) milliard de FCFA ».
Notons que, pour faire face à la crise liée à la pandémie du COVID-19, le Gouvernement a élaboré un plan global de réponse et mis en place un programme opérationnel de résilience économique et social, décliné en cinq (05) composantes , notamment, la gestion sanitaire de la pandémie ; l’appui à la résilience du système éducatif ; le soutien aux personnes vulnérables ; l’atténuation de l’impact économique et financier ; le renforcement de la résilience des producteurs du secteur agro-pastoral.