Suites aux événements tragiques de la Journée d’Action Citoyenne du dimanche 15 mars 2020 organisée par les Organisations de la Société Civile (OSC) nigérienne, plusieurs manifestants ont été interpellés par la police, dont, certains acteurs de la société civile signataires de la marche, à savoir, Moussa Tchangari de Alternative Espace Citoyen, Halidou Mounkaila du SYNACEB, Maikoul Zodi de ‘’Tournons La Page’’ et Moudi Moussa Karim Tanko, Seyni Djibo, le SG du syndicat des commerçants Import-Export et Grossistes du Niger, Sani Chekaraou ainsi que Nouhou Arzika du Mouvement Patriotique pour la Citoyenneté Responsable qui a été par la suite relâché, et étudiants.
Selon des sources concordantes leurs interrogatoires se poursuivent au niveau de la police judiciaire dont l’accès a été même refusé aux membres de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), aux leaders des partis de l’opposition et même aux militants des OSC.
Pour rappel, ces événements ont occasionné, l’incendie du marché de Tagabati dont l’origine serait liée aux tirs des grenades lacrymogènes des forces de l’ordre, ayant causé la mort de quatre (04) personnes, de nombreux blessés et d’innombrables dégâts matériels.
Notons qu’à travers cette manifestation qui n’a pas pu avoir lieu, les OSC, soutenues par les syndicats et partis politiques réunis au sein de l’opposition politique, réclament la publication du rapport de l’audit du Ministère de la Défense Nationale et sa transmission par le Gouvernement, aux autorités judiciaires compétentes.
