La marche suivie de meeting prévue pour le dimanche 29 décembre prochain sur toute l’étendue du territoire national par un collectif des organisations de la société nigérienne pour soutenir les Forces de défense et de sécurité dans la lutte qu’elles mènent contre les menaces terroristes a été interdite à Niamey par arrêté du Président de la Délégation Spéciale.
« Risques de trouble à l’ordre public » est le motif invoqué par les autorités de la ville de Niamey pour interdire cette manifestation. A Tillaberi aussi, la manifestation du dimanche prochain a été interdite.
Par contre, indiquent les responsables des organisations de la société civile nigérienne, lors d’un point de presse tenu ce jour 27 décembre 2019 à l’Association Alternative Espaces Citoyens, « dans les autres régions du pays, la manifestation n’a pas été interdite ».
A Niamey, « c’est pour la nième fois que les autorités nous interdisent de marcher. Nous ne pouvons plus tolérer cette entrave à la liberté que la Constitution nous a pourtant garantie», a expliqué l’acteur de la société civile Moussa Tchangari.
C’est pourquoi, « le collectif des organisations de la société civile a attaqué devant la justice, cette décision du Président de la Délégation Spéciale de Niamey qui interdit notre manifestation », a-t-il expliqué.
Mieux, devait-il ajouter, « désormais, nous n’accepterons plus ces genres de papiers qui nous interdisent de manifester. Pour la prochaine fois, nous allons organiser nos manifestations même les jours ouvrables ».
Pour l’heure, les organisations de la société civile annoncent que « malgré l’interdiction de la manifestation du 29 décembre prochain, la mobilisation va se poursuivre et des actions pacifiques seront organisées à Niamey».