Lutte contre le terrorisme : Kemi Seba veut envoyer au front une troupe panafricaniste

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Kemi Seba, Président de l'ONG Urgences Panafricanistes

Dans une lettre ouverte adressée aux chefs d’Etat des pays sahéliens, le président de l’ONG Urgences Panafricanistes, Kemi Seba, propose d’envoyer des « Volontaires civils panafricanistes », y compris lui-même, pour prêter mains fortes aux héroïques soldats sur la ligne de front face au terrorisme.

Pour Kemi Seba, cette proposition part du principe que certaines armées étrangères ne règlent en rien le problème du terrorisme qui secoue la région ouest africaine. « Au lieu d’éradiquer le phénomène, elles contribuent (comme en Syrie, en Lybie, ou en Centrafrique auparavant), à pérenniser le problème afin de justifier la longévité de leur présence, dans le but inavoué de faciliter pour leur gouvernement l’accès aux ressources africaines », peut-on lire dans la lettre de l’activiste panafricaniste.

Selon Kemi Seba, le ver est dans le fruit. C’est pourquoi il estime que la meilleure façon d’expurger ce ver, c’est que des volontaires parmi la jeunesse africaine prennent leurs responsabilités. « L’ONG Urgences Panafricanistes se propose de piloter intégralement ce projet en vous proposant ses membres, mais aussi des volontaires de notre peuple qui voudront prêter mains fortes », a fait savoir Kemi Seba qui précise qu’une fois formés au maniement d’armes et aux stratégies militaires, les « Volontaires civils et panafricanistes » pourraient aller sur la ligne de front.

Notons que depuis environ 10 ans, l’ONG Urgences Panafricanistes fait un travail de terrain visant à sensibiliser la masse populaire sur les enjeux relatifs à la souveraineté et à l’autodétermination de l’Afrique. « Parce que la demande de souveraineté ne doit être uniquement une posture d’opposition, mais bien au contraire une force de proposition, nous pensons qu’il est désormais temps de nous engager non plus uniquement intellectuellement ou politiquement, mais aussi militairement pour soutenir nos valeureux soldats des armées régulières africaines », estime Kemi Seba.