Un tribunal sénégalais a ordonné la réinscription du chef de l’opposition emprisonné et candidat à la présidentielle, Ousmane Sonko, sur les listes électorales. Un revers pour l’Etat et une chance de plus pour l’opposition de conquérir le pouvoir lors de l’élection présidentielle.
Un avocat du gouvernement a déclaré qu’il ferait appel de la décision de la Cour de réinscrire Sonko sur les listes électorales du Sénégal, ravivant les doutes quant à la capacité du chef de l’opposition à se présenter à l’élection présidentielle prévue en février.
Sonko a été radié des listes électorales après avoir été condamné en juin à deux ans de prison pour « corruption morale » d’un jeune. Les accusations découlaient d’allégations formulées par un massothérapeute. Il a nié tout acte répréhensible.
En juillet, il a été accusé d’insurrection et d’atteinte à la sécurité de l’État, mais n’a pas encore été jugé. Il a affirmé à plusieurs reprises que ces affaires étaient politiquement motivées pour l’empêcher de se présenter à l’élection.
A plusieurs reprises, les partisans de l’opposition ont accusé le président Macky Sall de persécuter leur champion parce qu’il voulait lui-même briguer un troisième mandat à la tête du pays. Mais Sall a driblé tous les pronostics et a annoncé cette année, qui ne comptai pas être candidat.
