L’adoption des langues nationales comme langues officielles , la suppression du Médiateur du Faso ,du Conseil économique et social (CES) et la haute cour de justice telles sont les décisions prises ce 6 décembre au conseil de ministres du Faso .
Au Burkina Faso le français est ôté de la langue officielle mais «demeure une langue de travail» rapporte les conclusions du conseil de ministres du 6 Décembre. Il sera remplacé par «des langues nationales» qui seront désormais les «langues officielles» en conséquence.
Suppression des institutions
D’autres décisions ayant marqué le conclave est la suppression du Médiateur du Faso et du Conseil économique et social (CES). Les tâches liées à ces institutions seront déléguées à «une nouvelle institution dénommée Conseil national des communautés.»
«Cette nouvelle institution va regrouper des leaders religieux, des coutumiers et les communautés à la base qui pourront dorénavant donner leur avis sur les grandes décisions relatives à la vie de la nation» précise le conseil de ministres.
A travers ce conseil, l’agence nationale de renseignement s’est transformée en Conseil national de sécurité qui a aussi entraîné «la suppression de la Haute cour de justice dont les compétences seront données à la Chambre criminelle de la Cour.»
La suppression de ces institutions va permettre selon les autorités burkinabè plus de dynamisme «pour la marche de la transition.»
ISABNA