La France n’est pas satisfaite de la façon dont la junte tchadienne a traité l’incident lié à l’arrestation de ses militaires par un officier tchadien près de la frontière soudanaise. Selon les informations, Paris exige que des mesures plus radicales soient prises pour laver l’honneur de ses éléments.
Alors que des militaires français ont été arrêtés et désarmés par les militaires tchadiens dans le cadre de leur travaille de sécurisation du territoire tchadien, la France a exprimé son mécontentement face à cet incident et, nonobstant les excuses de la junte tchadienne qui a également puni ses militaires, exige des mesures supplémentaires, rapporte Tchad One.
En effet, N’Djamena a déjà mis aux arrêts sans procès, le colonel Kalimi Mahamat Touka, responsable de la base où les militaires français ont été arrêtés et radié son adjoint des effectifs de l’armée pour plaire à la France mais cette dernière n’est toujours pas satisfaite, selon Tchad One.
Le média indiqué que Paris insiste pour que quatre mesures soient accomplies: 1) Le Tchad doit rédiger un pardon écrit 2) le colonel Touka Kallimi doit être radié des effectifs de l’armée et jeté en prison. 3) Ce dernier doit présenter des excuses publiques et dans la presse envers la France et son armée. 4) Un message doit être adressé à toutes les unités de l’armée tchadienne, leur notifiant l’obligation de laisser l’armée française mener ses opérations en toute liberté.