Au Tchad, plus de 400 rebelles appartenant au Front pour le changement et la concorde au Tchad (FACT), ont été condamnés à perpétuité mardi à la suite de l’offensive qui a conduit au décès de l’ancien dirigeant Idriss Deby Itno, tué en 2021, a déclaré un procureur.
Le procureur de la capitale N’Djamena Mahamat El-Hadj Abba Nana, a indiqué que les rebelles ont été condamnés à l’issu d’un procès collectif pour « actes de terrorisme, mercenariat, recrutement d’enfants soldats et voies de fait contre le chef de l’Etat ».
Il n’a pas donné de chiffre détaillé pour les personnes emprisonnées, affirmant seulement que « plus de 400 ont été condamnés » à perpétuité, tandis que 24 autres accusés ont été acquittés. Le procès s’est ouvert le mois dernier à huis clos à la prison de Klessoum, à 20 kilomètres (12 miles) au sud-est de la capitale.
Début 2021, le principal groupe rebelle du pays, le Front pour le changement et la concorde au Tchad (FACT), a lancé une offensive sur le nord du pays depuis des bases en Libye. Le 20 avril, l’armée a annoncé que le maréchal Déby, dirigeant à la poigne de fer du Tchad pendant les trois décennies précédentes, était décédé des suites de blessures subies lors des combats.