Niger – Maradi : le chef du village de Garratché assassiné et 8 personnes enlevées

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Entrée de la ville de Maradi (Image d’illustration)

Dans la nuit du lundi 12 au mardi 13 septembre 2022, deux individus armés non identifiés ont assassiné le chef du village de Garratché, Dogon Marké. Selon nos informations, 08 personnes ont été enlevées dans la même nuit dans ce village situé dans la commune rurale de Gabi, département de Madarounfa, région de Maradi.

Selon les informations rapportées par « Le Souffle de Maradi », le chef du village de Garratché Dogon Marké a été touché par deux balles, l’une à la tête et l’autre à l’abdomen. Les balles ont été retrouvées sur place et « sont gardées jalousement par les villageois pour les besoins de l’enquête », écrit le journal « Le Souffle de Maradi ». Huit (08) personnes ont été enlevées dans la même nuit et dans le même village, rapporte « Le Souffle de Maradi » citant des sources locales qui lui indiquent qu’« il s’agirait de 03 hommes, 03 femmes et 02 enfants ».

À noter que le 23 août dernier, l’un des fils du chef assassiné a fait l’objet d’une tentative d’enlèvement qui impliquerait des éléments de forces de défense et de Sécurité (FDS). Une affaire suite à laquelle le regretté chef de Garratché et son fils avaient porté plainte contre des éléments des FDS qui seraient impliqués dans cette tentative d’enlèvement sur fond de chantages autour de l’exploitation d’une mine artisanale. L’affaire est actuellement pendante devant les tribunaux. 

Depuis un certain temps, dans le département de Madarounfa, la commune de Gabi fait face à une recrudescence d’incursions des bandits armés qui opèrent des enlèvements de personnes. Dans la nuit du 08 au 09 septembre courant, 03 personnes ont été enlevées dans le village de Dantakobo, situé dans ladite commune. Le 26 août dernier, 09 autres personnes avaient été enlevées dans le même village par des individus armés qui ont également réussi à emporter une somme de 03 millions de francs CFA. Selon nos informations, les 09 otages ont été libérés après le paiement d’une rançon d’environ 10 millions de francs CFA.