L’Egypte s’oppose totalement à tout conflit avec l’Iran (Médias)

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Abdel Fattah Al-Sisi, Président d’Égypte

Alors que les États-Unis et Israël tentent de former une alliance militaire anti-iranienne au Moyen-Orient, des sources ont déclaré aux médias que les organisations militaires et politiques égyptiennes s’opposent totalement à tout conflit militaire avec l’Iran.

Des sources égyptiennes ont déclaré qu’une puissante faction s’est formée au sein des forces armées égyptiennes et des appareils de sécurité égyptiens, qui s’oppose à toute participation à toute coalition militaire contre l’Iran.

Selon le site d’information en langue arabe « alaraby » basé au Royaume-Uni, un certain nombre de hauts responsables militaires égyptiens se sont explicitement opposés à toute confrontation militaire directe avec l’Iran, alors que la même question a également été soulevée et soulignée lors des réunions du Service de renseignement général égyptien.

Le rapport publié mardi ajoute que les réunions sont intervenues après que les pays occidentaux et le régime sioniste israélien ont tenté de former une alliance de type OTAN au Moyen-Orient dans le but de contrer l’Iran.

Les sources ont également ajouté que l’une des raisons de la prochaine visite du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi au Sultanat d’Oman est de rassurer la partie iranienne sur le fait que Le Caire n’a pas l’intention de s’engager dans un conflit militaire direct avec l’Iran.

Selon les sources, cette position n’est pas seulement la position du président Sissi, mais c’est aussi quelque chose sur laquelle les institutions militaires égyptiennes sont d’accord car elles notent qu’il n’est pas nécessaire d’affronter l’Iran de quelque manière que ce soit parce que l’Iran n’a jamais été hostile à l’Égypte.

Les sources ont également souligné l’impact possible de la visite de l’émir du Qatar au Caire et la position équilibrée de Doha sur de nombreuses questions régionales et internationales, en particulier dans les relations avec l’Iran, qui a été soulignée lors de la rencontre de l’émir avec le président Sissi.(MNA)