Niger : La réexportation du riz blanchi, brun ou précuit interdit

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Par la circulaire n°000028/DGD/DRRI du 05 septembre 2019, le Directeur général des douanes, Oumarou Amadou Petitot, a interdit la réexportation du riz blanchi, brun ou précuit. Une interdiction qui abroge toutes dispositions antérieures contraires notamment le circulaire n°0085/DGD/CT du 22 décembre 2005.

L’étau se resserre autour des importateurs du riz opérants depuis le Bénin. Après la fermeture des frontières nigérianes pour contrer la contrebande et la réexportation anarchique de produits alimentaires notamment le riz en provenance du Bénin sur son territoire, la douane nigérienne vient de prendre une mesure qui semble plonger ces derniers dans une impasse totale. En effet, ils seront désormais traqués par la Direction de la lutte contre la fraude, la Direction de l’audit et du contrôle interne et les Directions régionales de la douane nigérienne qui ont reçu des instructions fermes.

Quel impact sur le commerce du riz ?

D’après un inspecteur de la douane, les marchandises qui doivent être réexportées ne sont pas soumises à certains droits de douane. La mesure d’interdiction de la réexportation du riz pourrait alors réduire, à court terme, l’importation du riz dans le pays et donc réduire le stock de riz disponible sur le marché nigérien. Ceci pourrait avoir comme conséquence la spéculation sur le prix du riz ce qui aura certainement une répercussion sur le panier de la ménagère déjà en souffrance.

Par contre, l’interdiction de la réexportation du riz va encourage, voir doper, à moyen et long terme, la production locale. Elle permettra aussi à l’administration fiscale nigérienne d’engrangé de plus de ressources sur l’importation de la céréale qui est l’un des premier produits de grande consommation du pays.