Le gouvernement du Burkina Faso répond aux différentes préoccupations de la CEDEAO

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Drapeau du Burkina Faso

Le gouvernement du Burkina Faso a répondu à la CEDEAO après que l’organisation a fait une analyse de la situation dans le pays et appelé à la libération de l’ancien président Roch Kaboré.

Alors que le Burkina Faso entame une transition de trois ans avec des militaires au pouvoir, la CEDEAO a fait une analyse de la situation dans le pays et a fait des recommandations. Elle a également exigé que le président déchu Roch Kaboré soit libéré dans l’immédiat. Dans un communiqué publié jeudi, Ouagadougou a répondu à l’organisation.

Communiqué

Le vendredi 25 mars 2022, à Accra, République du Ghana, s’est tenu un Sommet extraordinaire de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO sur la situation du Burkina Faso ainsi que celle de ses pays frères le Mali et la Guinée.

Le Gouvernement du Burkina Faso prend acte de l’analyse de la situation sociopolitique faite par les participants à la conférence ainsi que leur volonté de nommer un médiateur pour le Burkina Faso dans l’objectif de faciliter le dialogue entre les parties prenantes et d’assurer une transition réussie.

Se félicitant que la conférence ait reconnu la nécessité de poursuivre les efforts en matière de sécurité et ait appelé les Etats membres, l’Union Africaine, les Nations Unies, les partenaires bilatéraux et multilatéraux et la Commission de la CEDEAO à accompagner le Burkina Faso dans ses efforts de lutte contre la menace sécuritaire, le Gouvernement de la Transition tient à réaffirmer que sa plus grande préoccupation demeure la sécurisation du pays, une réponse efficace et urgente à la crise humanitaire et aux drames socioéconomiques et communautaires provoqués par l’insécurité sans oublier le renforcement de la gouvernance et la lutte contre la corruption.

C’est fort de cette volonté primordiale, qu’une Charte consensuelle assortie d’un agenda de la Transition a été adoptée à l’issue des Assises nationales composées des Forces vives de la Nation et le Gouvernement s’attèle à la mise en place des organes.

Sur la préoccupation liée à l’ancien Président du Faso, le Gouvernement du Burkina Faso tient à rassurer la Commission de la CEDEAO, ainsi que toute la Communauté internationale, que depuis un peu plus de trois semaines, des concertations ont été initiées au niveau national et se poursuivent dans l’optique (l’aboutir au retour de l’ancien Président dans une résidence familiale de son choix tout en garantissant sa sécurité. Au demeurant, la famille de l’ancien Président, les autorités locales, ainsi que les délégations des organisations sous régionales ont été tenues au courant de ces concertations.

Tout en soutenant une CEDEAO soucieuse des réalités de chaque peuple de la Communauté, le Gouvernement du Burkina Faso réaffirme le respect de ses engagements vis-à-vis des organisations sous régionales, africaines et internationales.