Le Gouvernement nigérien a initié une journée de formation et d’échanges des chargés de communication des différents ministères sur les enjeux de la communication gouvernementale. L’objectif de cette activité qui s’est tenu le 23 mars 2022, vise à renforcer la communication des ministères, en particulier, et celle du Gouvernement en général, tout en relevant les multiples défis des nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Selon le ministre de l’Élevage, porte-parole du Gouvernement, qui a présidé l’ouverture de la session, cette activité procède du constat généralement établi et selon lequel, le Gouvernement communique peu ou pas du tout. « Ce constat, fondé ou non, est révélateur de l’impérieuse nécessité, pour le Gouvernement, de renforcer son dispositif de communication et de communiquer davantage », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Tidjani Idrissa Abdoul Kadri, soulignant que c’est dans ce cadre que le Gouvernement a mis sur pied une cellule de communication « afin d’édifier l’opinion sur les actions gouvernementales ».
Pour le porte-parole du Gouvernement, il est de la responsabilité des ministères de fournir des données pertinentes sur l’action du Gouvernement, tant au niveau local qu’au niveau central, dans leur rôle d’alimenter très largement la communication gouvernementale. « C’est pourquoi, ce maillon se doit de fonctionner, d’être dynamique, proactif pour fournir les informations en temps réel, surtout dans le contexte actuel caractérisé par la trop grande influence des réseaux sociaux où les fake news et les manipulations de l’information à des fins diverses sont monnaie courante », a justifié le porte-parole du Gouvernement.
Des défis à relever
Dans sa communication, Tidjani Idrissa Abdoul Kadri a indiqué que le Gouvernement est conscient de l’état actuel des services de communication. Il a donc annoncé que des réflexions sont en cours, pour « doter le Gouvernement d’une stratégie de communication globale, qui va inspirer les Ministères pour élaborer des stratégies sectorielles ». « Nos ministères ont besoin de visibilité. Et c’est vous qui en êtes la cheville ouvrière », a-t-il affirmé.
Dans son mot introductif, le ministre de la Communication, Mahamadou Zada, a relevé qu’il y a un vide à combler dans la communication des ministères. « Nous avons bien besoin d’améliorer et de renforcer la communication de nos ministères pour donner de la visibilité à ce qu’ils font au quotidien, car des actions à fort impact sur le vécu des populations se font, mais, malheureusement, elles ne sont pas bien connues, car pas toujours visibles », a déclaré Mahamadou Zada.
Pour lui, le devoir de porter ces actions à la connaissance du grand public incombe aux chargés de communication des ministères. « Mon souhait est qu’il y ait un cycle de formations régulier de nos communicants car, de nos jours, la réussite de nos actions de développement est de plus en plus dépendante de la communication qui les accompagne, devenant ainsi un secteur incontournable », a affirmé Mahamadou Zada, tout en exhortant les participants de la présente session d’être assidus dans les discussions afin de tirer le meilleur parti de la formation.
