Ce samedi 29 janvier 2022, aux environs de 07 heures 30 minutes (heure locale, la position militaire de Chetima Wangou (région de Diffa) a été attaquée par « un élément ennemi », a indiqué un communiqué du ministère de la Défense nationale. Plusieurs corps et matériels roulants des assaillants ont été trouvés abandonnés après la vive réaction de l’armée.
Les assaillants étaient venus à bord de plusieurs véhicules attaquer la position militaire de Chetima Wangou, situé dans la commune de Chétimari, dans le sud-est du Niger. Selon le communiqué du ministère de la Défense nationale, « la réaction énergétique des militaires du poste a permis de repousser l’attaque et mettre l’ennemi en déroute ».
Aucune perte en vie humaine, ni en matériel, n’a été signalée du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS), selon un bilan provisoire du ministère de la défense. Par contre, trois (03) véhicules de présumés terroristes ont été détruits et un autre trouvé abandonné, selon la même source faisant également cas de la découverte d’une dizaine de corps des assaillants.
Certaines sources, qui attribuent l’attaque aux terroristes présumés de Boko Haram, ont indiqué l’arrivée d’au moins sept (07) véhicules contre ladite position militaire. Au moins trois (0 3) de ces véhicules auraient échapper à la réaction alors qu’une opération de ratissage est en cours.
La position militaire de Chetima Wangou, située dans la commune de Chétimari, à quelques 25 km au sud-ouest de la ville de Diffa, fait régulièrement l’objet d’attaques terroristes meurtrières. Rappelons que dans le même poste, huit (08) soldats nigériens ont été tués en mars 2021 par des éléments de groupes terroristes alors que 4 avaient déjà été tués en début de la même année dans une attaque qui a été revendiquée par l’Etat Islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP).
Face à la récurrence de manœuvres terroristes, il urge de renforcer les moyens humains et matériels de sécurité dans cette zone proche de la frontière avec le Nigeria. De même dans certains départements de Tillabéry et de Tahoua qui ne sont non plus épargnés par les actions des groupes armés non étatiques qui écument les régions depuis plusieurs années.