Alors que l’incertitude plane sur son arrestation, le président burkinabè, Roch Christian Kaboré, dans une publication sur son compte officiel Twitter, a invité les putschistes à déposer les armes dans l’intérêt supérieur de la Nation. Par la même occasion, il appelle à la sauvegarde des acquis démocratique et au dialogue.
« Notre Nation vit des moments difficiles. Nous devons en ce moment précis sauvegarder nos acquis démocratiques. J’invite ceux qui ont pris les armes à les déposer dans l’intérêt Supérieur de la Nation. C’est par le dialogue et l’écoute que nous devons régler nos contradictions« , a indiqué le président Kaboré sur Twitter, même si beaucoup d’internautes pensent que cette publication ne vient pas du chef de l’État lui-même, mais plutôt de son service de communication digitale.
Notons que depuis hier, la situation politique est confuse au Burkina Faso. Plusieurs sources militaires ont annoncé l’arrestation du chef de l’Etat. Mais jusque là aucune information officielle. Dans la capitale, les rues se vident, les banques et les commerces ont fermé craignant des affrontements entre les putschistes et les forces loyales au chef de l’État.
L’absence, depuis le matin, d’information officielle sur la situation du pays et le Tweet du président Kaboré viennent conformer les doutes sur son arrestation et créent d’avantage la confusion dans l’opinion publique nationale et internationale. Mais une chose est sûr, le président Kaboré n’est plus le seul maître à bord du navire Faso. Son autorité est fortement mise à mal par des soldats frustrés de sa gestion du pays, notamment la crise sécuritaire qui secoue le pays depuis 2015. S’il va conserver le pouvoir à défaut de démissionner comme l’exigent les putschistes, il va devoir composer avec ces hommes en uniforme qui ont défié son pouvoir.
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