Les autorités soudanaises rassurent que la situation est sous contrôle après l’arrestation des militaires, auteurs de la tentative de coup d’Etat. Selon les informations, le putsch manqué est fomenté par des éléments fidèles à l’ex-président Omar el-Béchir, renversé après 30 ans de règne sans partage.
Un assaut planifié par une quarantaine d’officiers militaires mais neutralisé dans leur tentative de prendre le contrôle de la télévision nationale dans la ville d’Omduman. « La situation est actuellement sous contrôle, car certaines des personnes impliquées dans la tentative de coup d’État ont été arrêtées et soumises à une enquête pour découvrir les détails de l’opération, ses cerveaux et ceux qui en sont derrière les exécutants », a annoncé Mohamed al-Faki Suleiman, porte-parole du conseil de transition.
Il a ajouté que « l’armée négocie actuellement avec les unités militaires du Corps des blindés de la région d’al-Shagara, au sud de Khartoum, qui ont participé au coup d’État ». L’objectif, a-t-il précisé, est d’aboutir à « une reddition sans résistance afin d’éviter le recours à la force ». Depuis la chute au pouvoir d’Omar el-Béchir en avril 2019, le pays est dirigé par un gouvernement de transition issu d’un accord entre civils et militaires. Mais le pays est sous influence des militaires qui gardent toujours la main sur certains leviers.
En août dernier, le Soudan a manifesté son désir de collaborer avec la Cour pénale internationale (CPI) en mettant à sa disposition, l’ex-chef d’Etat poursuivi pour génocide et crimes contre l’humanité lors du conflit au Darfour dans les années 2000. Des combats qui selon l’ONU, ont entraîné la mort de 300.000 personnes et près de 2,5 millions de déplacés.
