Alors que les autorités de la République démocratique du Congo ont instauré la loi martiale dans l’est du pays pour tenter de réduire les attaques des groupes armés, Human Rights Watch affirme que cela n’a pas réussi à arrêter les attaques.
L’imposition de la loi martiale dans l’est de la République démocratique du Congo n’a pas réussi à arrêter les attaques des rebelles, selon un rapport de Human Rights Watch. L’organisme de défense des droits de l’homme soutien même que des centaines de civils ont été tués ces derniers mois malgré le transfert des pouvoirs à l’armée dans la région..
Le président Félix Tshisekedi a conféré des pouvoirs accrus à l’armée en mai dans le but d’améliorer la sécurité dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, et la loi martiale y a été décrétée. Cette situation est intervenue après la recrudescence des attaques des groupes armés contre es civils dans cette partie de la RDC.
Selon Human Rights Watch, depuis l’instauration de la loi martiale, plus de 600 civils ont été tués, la plupart des attaques étant imputées au groupe rebelle ADF. Les forces de sécurité congolaises ont tué 67 civils. HWR dit que de nombreuses personnes à travers l’est du Congo vivent toujours dans la peur constante du prochain massacre. Dans les deux provinces, la violence a contraint 3,5 millions de personnes à fuir leur foyer.