Il est observé ce 1er septembre 2021, une paralysie des activités dans les hôpitaux publics. Cette situation qui laisse plusieurs patients sans soins médicaux, pourrait continuer jusqu’à demain.
Ce premier jour de grève des praticiens hospitaliers togolais est marqué par de multiples pancartes brandies par les agents de santé. « Mijiyawa démission », « L’octroi d’une nouvelle prime Covid-19 pour le compte de l’année 2021 y compris les agents de santé de l’ANVT et l’ANPE », peut-on lire entre autres. Ce mécontentement met fin à la trêve.
En effet, dans un courrier adressé à Mustafa Mijiyawa, le ministre de la Santé, le Collectif des syndicats de la santé avait fait part de sa déception. Il regrette que les engagements pris par les autorités à l’issue du Groupe de travail de 2019 tardent à être pris compte. Deux (02) d’inaction qui a conduit le Collectif à observer deux jours de grève à compter d’aujourd’hui.
Les praticiens hospitaliers réclament, une meilleure gestion de la pandémie, le recrutement du personnel soignant, la création d’autres centres de prise en charge ou des unités de réanimation Covid dans les CHU et les centres de prise en charge Covid-19 dans les régions, entre autres.
« Le travail est très pénible avec le Covid et les autres maladies. On doit nous aider », a déclaré Gilbert Tsolényanu, le Secrétaire général du Syndicat des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT).
