Un mouvement de panique gagne la ville de N’Djamena ce lundi suite à un renforcement des dispositifs sécuritaires. L’axe du Palais présidentiel est bloqué à la circulation, tandis que des chars sont aperçus sur certains axes et ronds-points.
« Ce dispositif sécuritaire dans certains endroits de la capitale semble être mal interprété. Je tiens à rassurer qu’il n’existe aucune menace particulière à craindre« , affirme Cherif Mahamat Zene, ministre de la Communication.
Dans plusieurs quartiers, des habitants se sont subitement mis à courir dans tous les sens en milieu de matinée. Au quartier Champs de fil, dans le 5ème arrondissement, les mécaniciens ont retardé l’ouverture de leurs boutiques par précaution. “Le 2 février 2008, les affrontements ont commencé très tôt dans la capitale donc nous avons préféré attendre un peu avant d’ouvrir nos boutiques”, explique un réparateur de voitures.
Des parents se sont précipités pour récupérer leurs enfants à l’école et des travailleurs ont préféré regagner leur domicile, par crainte d’affrontements entre l’armée et les rebelles.
Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Cherif Mahamat Zene se veut rassurant : « il n’y a rien, absolument rien, qui puisse justifier la panique dont est prise une partie de la population à cause de la propagande malveillante entretenue sur les réseaux sociaux« . « J’appelle donc la population au calme et à la sérénité« , ajoute le ministre.
Pour de nombreux observateurs, la rétention d’informations alimente les spéculations et suscite la panique au sein de la population.
Source : alwihdainfo.com