Les États-Unis ont appelé vendredi la Somalie à organiser des élections tout de suite et à mettre fin à une impasse qui, selon Washington, menace le pays déchiré par les conflits de la Corne de l’Afrique.
La Somalie a manqué une date limite pour tenir des élections le 8 février, lorsque le président Mohamed Abdullahi Mohamed, mieux connu sous son surnom de Farmajo, devait finir son mandat, déclenchant une crise constitutionnelle dans cet État déjà fragile. Une coalition de candidats de l’opposition considère désormais le président comme illégitime et souhaite qu’il démissionne.
« Les États-Unis sont profondément préoccupés par l’impasse électorale en Somalie, qui crée une incertitude politique qui menace la sécurité, la stabilité et le développement du pays », a déclaré le secrétaire d’État Antony Blinken dans un communiqué.
« Nous appelons les dirigeants fédéraux et des États membres de la Somalie à mettre de côté les objectifs politiques étroits, à assumer leurs responsabilités envers le peuple somalien et à convenir de tenir immédiatement des élections transparentes et inclusives », a ajouté Blinken.