L’Algérie a appelé les pays africains du Sahel, à compter sur leurs propres forces militaires dans le cadre de la lutte contre l’extrémisme violent, le terrorisme et les groupes armés dans la région.
I est nécessaire « d’unifier les efforts dans le cadre d’une coopération claire et ouverte entre les États membres, basée sur l’échange d’informations et la coordination des actions des deux côtés de la frontière, en fonction d’abord et avant tout des capacités internes », a indiqué mardi le général algérien de division Mohamed Kaidi, lors d’une réunion des chefs d’Etat-major des armées de la région du Sahel.
Kaidi, qui représentait le chef d’état-major algérien, le lieutenant-général Said Chengriha lors de la réunion, a soutenu l’importance d’une force conjointe entre les pays de la région sans s’en remettre aux forces étrangères. Pour lui, la coopération entre les pays du Sahel se traduit par, « échanger librement analyses et opinions sur les questions liées à la sécurité de notre région ». Outre l’Algérie, la rencontre a connu la présidence des pays comme le Mali, la Mauritanie et le Niger.
Cette déclaration intervient alors qu’au moins 5000 soldats français sont déployés dans la région pour lutter contre le terrorisme. Aussi elle arrive à quelques semaines d’un sommet entre les pays du G5 Sahel et la France dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans la région. Notons que l’Algérie est le seul pays de la région du Sahel à avoir refusé de rejoindre cette coalition antiterroriste établie par la France en 2017. Le G5 Sahel compte e Mali, le Niger, la Mauritanie, le Tchad et le Burkina Faso.