Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les agriculteurs pauvres peuvent obtenir des gains économiques considérables, ainsi que d’autres avantages face aux risques de catastrophes. Pour y parvenir, il leur suffirait d’adopter des pratiques agricoles modifiées pour notamment faire face aux catastrophes naturelles.
Une nouvelle étude de la FAO souligne les avantages économiques de l’adoption de pratiques agricoles dites « résilientes face aux catastrophes ».
Pour parvenir à cette conclusion, l’organisation onusienne dit avoir évalué des innovations agricoles résilientes aux catastrophes dans le cadre d’essais sur plusieurs années au sein de plus de 900 exploitations dans 10 pays différents.
Les solutions évoquées seraient facilement accessibles pour les agriculteurs pauvres et ne nécessiteraient pas d’investissements importants. Parmi elles, des actions naturelles qui passent notamment par la plantation de mangroves afin de protéger les zones littorales des inondations. Autre option, l’utilisation de variétés de riz résistantes aux inondations et à l’installation de systèmes de collecte des eaux et d’irrigation sur toits.
« De telles pratiques peuvent prévenir les pertes économiques au niveau des ménages, apportant des avantages immédiats et palpables à des milliards de personnes, et également offrir des retombées économiques au niveau régional et national », Peut-on lire dans le communiqué de la FAO.