Le lundi 28 février 2022, le Groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a publié une nouvelle étude sur le climat. Un document très alarmant et qui préoccupe le Secrétaire général des Nations Unies.
Pour Antonio Guteres, le rapport « est un recueil de la souffrance humaine et une accusation accablante envers l’échec des dirigeants dans la lutte contre les changements climatiques ». Il a indiqué que « Près de la moitié de l’humanité vit dans la zone de danger – aujourd’hui et maintenant. De nombreux écosystèmes ont atteint le point de non-retour – aujourd’hui et maintenant (…) Les faits sont là, indéniables. Cette abdication de leadership est criminelle ».
Dans son intervention, le Secrétaire général des Nations Unies n’a pas ménagé les grands pays pollueurs de la planète. « Les coupables sont les plus grands pollueurs du monde, qui mettent le feu à la seule maison que nous ayons », a-t-il pointé du doigt. Selon également Antonio Guteres, le rapport « met en évidence deux vérités fondamentales. La première est que le charbon et les autres combustibles fossiles étouffent l’humanité ».
Le document été réalisé par 270 scientifiques du monde entier et a nécessité trois ans de travail. Il alerte sur comment le monde est affecté par un changement climatique. Pour les experts, cela va s’accélérer « avec des températures extrêmes, des sécheresses et inondations à répétition, des ouragans ou la montée inéluctable des eaux ».
« J’ai vu de nombreux rapports scientifiques dans ma vie, mais rien de comparable à celui-ci », s’alarme Antonio Guteres. Et d’avertir : « Perdre du temps, c’est périr ».