Le Niger a décidé de quitter officiellement l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Cette décision marque une étape importante dans les relations internationales du pays. Le gouvernement nigérien a informé ses représentants à l’extérieur à travers une note officielle, leur demandant de prendre les mesures nécessaires en conséquence.
Cette démarche survient dans un contexte politique particulier, après le renversement du président Mohamed Bazoum et les tensions qui ont suivi avec les anciennes puissances coloniales, dont la France. Le départ du Niger de l’OIF peut être perçu comme une manifestation de son désir de se distancier de certaines institutions internationales qu’il juge non conformes à ses aspirations souveraines et à ses priorités nationales.
L’Organisation internationale de la Francophonie, fondée en 1970, regroupe des pays et des gouvernements partageant la langue française, mais qui ont parfois des visions différentes sur les questions politiques et économiques. Le Niger, en se retirant de cette organisation, indique ainsi une volonté de se repositionner sur la scène internationale et de réévaluer ses alliances en fonction de ses nouveaux objectifs.
Il reste à voir si d’autres pays de la région, confrontés à des défis similaires, suivront l’exemple du Niger, ou si cette décision est spécifique à la situation politique du pays. Sachant que le Niger a déjà quitté la Cedeao et formé, avec le Mali et le Burkina Faso, la Confédération des Etats du sahel (AES), il ne serait pas étonnant de voir les deux autres pays suivre la même dynamique.