Le procureur général suisse a exigé le 22 septembre 2020, dans le cadre du procès de la FIFA qui s’est tenu à Bellinzone (Suisse), trois ans de prison contre Jérôme Valcke, ancien Secrétaire général de la Fédération internationale de Football Association, et deux ans, quatre mois contre Nasser Al-Khelaïfi, président de beIN Media et du PSG.
Il est reproché Nasser Al-Khelaïfi en tant que président de beIN Media d’avoir incité à une gestion déloyale aggravée. Le dirigeant du PSG est suspecté d’avoir acheté par le biais d’une société à son nom « une luxueuse villa en Sardaigne et de l’avoir mise à disposition exclusive du dirigeant, en échange de son appui dans l’attribution de droits télé.« , fait savoir Leparisien.
Selon le média français, il est requis trois ans de prison contre l’ancien numéro 2 de la Fifa, Jérôme Valcke, prévenu principal dans ce procès. La gestion déloyale aggravée, a été le motif évoqué par le procureur. Les deux dirigeants ont des peines assortis d’un « sursis partiel ».
C’est quoi le « sursis partiel » ?
Le « sursis partiel » est un mécanisme encadré par le code pénal suisse, informe notre source. « Il permet au juge d’assortir la peine de prison de sursis, pour au moins la moitié de sa durée totale, avec un minimum de six mois de prison ferme. Concernant Nasser Al-Khelaïfi, cela reviendrait, à 14 à 22 mois de sursis parmi les 28 mois de privation de liberté requis.« , explique le média.
Tous les regards sont tournés vers mercredi ou jeudi où les avocats de Nasser Al-Khelaïfi, seront attendus pour plaider en faveur de leur client.