Ce vendredi, à la Cour d’Etat, le débats sur la levée d’immunité de l’ex président nigérien Mohamed Bazoum, a eu lieu. Les avocats de la défense ont pris la parole et dénoncé la violation des droits de leur client en ne leur permettant pas de le voir et de discuter avec lui.
Lors de l’audience relative au rabat du délibéré du 10 Mai dernier, Me Coulibaly, l’un des avocats de Bazoum, a mis en évidence une fuite de responsabilité entre la Cour d’Etat et le tribunal militaire de Niamey sur la question de qui est habileté à autoriser les avocats à voir leur client Mohamed Bazoum.
Dans le même temps, dénonçant « une parodie de justice », Moussa Coulibaly, et les conseil de l’ancien président nigérien, se sont retiré simplement de l’audience. Ils ont confié leur ressenti à la presse à la suite de leur retrait.
“Vous venez de suivre avec nous le déroulement de ce procès hors normes, vous avez vu les deux incidents qui ont été clôturés par des rejets. La défense du Président Bazoum a conclu qu’il n’y a pas de justice dans ce pays, que si elle existe c’est une justice distributive, une justice à double vitesse et la défense de Bazoum s’est retirée pour les laisser poursuivre leur parodie de justice”, a indiqué Me Coulibaly.
