L’Administrateur Délégué de la Ville de Niamey a annoncé, le 30 janvier 2025, l’interdiction formelle du brûlage de pneus dans les zones habitées et la ceinture verte de la capitale. Cette mesure vise à protéger la santé des citoyens et à préserver l’environnement, tout en encadrant les activités des récupérateurs de la filière déchets.
Dans son communiqué, l’Administrateur Délégué a rappelé les conséquences néfastes du brûlage de pneus en zone urbain. Cette pratique, explique l’Administrateur Délégué de la Ville de Niamey, est «préjudiciable à la vie des citoyens et à l’environnement. Elle engendre des risques d’incendie, produit des gaz toxiques et détériore la qualité de l’air que nous respirons».
Pour préserver cette activité génératrice des revenus pour certains jeunes, la Ville de Niamey a prévu des solutions alternatives. «Des espaces seront dédiés à la périphérie de chaque Arrondissement Communal concerné afin de permettre aux praticiens d’exercer librement leurs activités et de préserver la santé de nos vaillantes populations», rassure-t-il.
Le brûlage de pneus contribue à la dégradation de l’environnement et menace la ceinture verte, pourtant essentielle à l’équilibre écologique de la ville de Niamey. En renvoyant la pratique hors de la ville, cela permettra d’éloigner les sources de pollution des zones habitées, tout en offrant aux travailleurs de la filière déchets des lieux adaptés à leurs besoins.
Ismaël Abdoulaye