COVID-19 : Des fournitures essentielles offertes au Niger par la Banque Mondiale et l’UNICEF

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Photo illustration - VDNPQR

La Banque mondiale et l’UNICEF ont livré au Niger plus de 3 millions de dollars de médicaments et d’équipement pour soutenir la réponse du gouvernement à la pandémie de COVID-19. L’arrivée de la cargaison de fournitures essentielles a été marquée par une cérémonie à laquelle ont assisté le ministre de la Santé du Niger, la représentante-pays de la Banque mondiale et la représentante-pays de l’UNICEF.

Cette opération fait partie de l’accord trilatéral par lequel l’UNICEF soutient la livraison de fournitures d’urgence essentielles au ministère de la Santé dans le cadre du projet d’intervention d’urgence COVID-19 financé par la Banque mondiale depuis le 15 avril 2020. « Ces fournitures nous permettront de combler les besoins de la riposte sanitaire à la pandémie de COVID-19. Certains équipements permettront également de mieux protéger nos agents de santé qui risquent leurs vies pour nous« , a déclaré le Dr Idi Illiassou Maïnassara, ministre de la Santé Publique.

Ces fournitures comprennent des médicaments et du matériel essentiels nécessaires au traitement des infections, des équipements de protection individuelle et des kits pour les agents de santé de première ligne, du matériel pour des établissements de santé temporaires et d’autres équipements de santé et médicaments qui seront mis à la disposition des établissements de santé et communautés, là où il y a un besoin.

« La pandémie de COVID-19 souligne l’importance d’investir dans des systèmes de santé résilients capables de dépister, diagnostiquer, traiter les personnes et briser les chaînes de transmission. Nos opérations de santé visent à renforcer la préparation et la capacité du Niger à répondre à la pandémie et à protéger les personnes les plus exposées à ses effets néfastes. Notre objectif n’est pas seulement de sauver des vies, mais aussi d’aider le pays à mettre en place des systèmes de santé plus solides et plus résilients pour être mieux préparé à affronter les futures maladies et faire en sorte que personne ne soit laissé pour compte » a déclaré Joelle Beatrice Dehasse.

La Banque mondiale et l’UNICEF travaillent en étroite collaboration avec le gouvernement et d’autres partenaires pour intensifier la riposte et contenir une prolifération du virus COVID-19 dans le pays, qui est déjà confronté aux conséquences de crises multiples, comme les conflits, la malnutrition et les catastrophes naturelles. En juin, l’UNICEF a déjà transporté par avion près de 10 tonnes de vaccins achetés par le gouvernement pour maintenir la vaccination de routine tout en assurant la sécurité des agents de santé et des communautés. Il est plus important que jamais de maintenir les systèmes et les structures de vaccination opérationnels pendant cette période.

L’UNICEF a également commandé des fournitures nutritionnelles supplémentaires en prévision d’une possible augmentation des admissions pour malnutrition aiguë sévère. Les dernières estimations ont montré une augmentation possible des cas de malnutrition aiguë sévère en raison des répercussions de la COVID-19. En outre, l’UNICEF a mis en place des actions visant à promouvoir les services et pratiques nutritionnels des femmes enceintes et des mères allaitantes pendant cette période critique.

« La COVID-19 est certes une menace terrible, mais elle peut également devenir une opportunité. Nous devons protéger les acquis de cette pandémie, comme la grande mobilisation autour de l’importance des pratiques de lavage des mains et l’engagement et la solidarité au niveau communautaire dans la lutte contre le virus. C’est l’occasion de tracer un avenir meilleur pour les enfants. Il y a encore beaucoup de potentiels à tirer de la situation actuelle« , a déclaré Dr Félicité Tchibindat, représentante de l’UNICEF au Niger.

Le Niger a signalé son premier cas de Covid-19 le 19 mars 2020. En date du 13 juillet, le pays avait enregistré 1 099 cas confirmés de coronavirus (COVID-19). Parmi eux, 992 personnes ont été guéries, 39 actuellement sous traitement et 68 décès ont été enregistrés.

Source : Communiqué conjoint de la Banque mondiale et de l’UNICEF