Niger : La destruction des surplus d’armes pour affaiblir les terroristes au Sahel

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Un soldat nigérien détruit une mitrailleuse lourde dans le cadre d’un projet financé par les États-Unis. (Photo du département d’État)

Au Niger, le département d’État à travers le programme de destruction des armes conventionnelles (DAC) des États-Unis, aide les Forces de sécurité nigériennes à sécuriser et à gérer les stocks d’armes pour prévenir le vol et le détournement d’armes au profit du terrorisme.

Depuis 2015, le programme DAC apporte son soutien à un partenaire de mise en œuvre, Humanity & Inclusion, en fournissant une infrastructure de destruction d’armes sur deux sites pour les Forces armées nigériennes et sur un troisième site pour la Garde nationale. Dans une tribune publiée début octobre, Michael Tirre, agent au Bureau américain d’élimination et de réduction des armes, a indiqué que les militaires remplacent régulièrement leurs armes, mais s’ils ne peuvent pas détruire les armes retirées, elles peuvent devenir une cible parfaite de détournement.

« Dans les pays où l’espace de stockage sécurisé est très limité, les surplus d’armes deviennent un fardeau logistique et sont souvent stockés dans des conditions vulnérables ou négligées« , a expliqué Michael Tirre. Selon lui, depuis 2015, les États-Unis ont fourni plus de 4 millions de dollars pour les activités du DAC au Niger. Par le biais de Humanity and Inclusion, le programme DAC a permis la destruction de plus de 15 tonnes de munitions et financé la construction ou la remise à neuf de 26 armureries et magasins de munitions afin de mieux protéger les stocks du gouvernement.

« En outre, le programme DAC a renforcé la capacité du gouvernement du Niger à gérer et à sécuriser ses propres stocks en formant des magasiniers et en fournissant une assistance technique à la Commission nationale nigérienne pour la collecte et le contrôle des armes illicites« , a-t-il précisé dans sa tribune publiée sur le site internet du département d’État américain.

Une armurerie pour les forces armées nigériennes construit en 2017 par les Etats-Unis. (Photo du département d’État)