Les chefs d’Etat de la CEDEAO se sont réunis dimanche à Abuja au Nigéria lors de la 63 session ordinaire de l’organisation ouest africaine. Ils ont décidé à la fin de leur réunion, de maintenir les sanctions contre le Niger et exigé la libération du président déchu, Mohamed Bazoum. La CEDEAO a également désigné des médiateurs pour la crise nigérienne.
Lors de leur rencontre dans la capitale nigériane, les dirigeants de la CEDEAO ont pris plusieurs décisions concernant les pays sous régime militaire, en occurrence le Niger. Dans son communiqué final, la CEDEAO a décidé de ne pas lever les sanctions imposé au Niger et ont appelé à la libération immédiate du président déchu Mohammed Bazoum.
Ils ont également mandaté deux chef d’Etat pour servir de médiateurs dans la crise entre le Niger et l’organisation. Ainsi, les présidents Faure Gnassingbé du Togo et le président de la Sierra Leone Julius Maada Bio, ont été désignés pour être les négociateurs de la CEDEAO auprès des militaires au pouvoir au Niger. Ils seront épaulés dans leur mission par des représentants des dirigeants du Nigéria et du Bénin.
Ces décisions interviennent alors le président de l’organisation régionale, le chef de l’Etat nigérian, Bola Tinubu, a indiqué dans sa déclaration d’ouverture, qu’il est important de « renouer le dialogue avec les pays sous régime militaire avec des transitions planifiées réalistes et à court terme ».