Le gouvernement de transition de la Guinée, à travers le ministre de la justice, a appelé la justice du pays, à ouvrir une procédure contre l’ancien président Alpha Condé pour des accusations de trahison. Une procédure qui intervient deux ans après son éviction du pouvoir par un coup d’État militaire.
Le ministre guinéen de la Justice, Alphonse Charles Wright, a annoncé l’ouverture d’une enquête pour trahison contre le premier dirigeant démocratiquement élu de Guinée. L’enquête portera sur « des actes présumés de trahison, d’association de malfaiteurs et de complicité de détention illicite d’armes et de munitions », selon une lettre de Wright au procureur de Conakry, la capitale guinéenne.
La lettre allègue que Condé, qui vit désormais en exil en Turquie, avait acquis des armes et des munitions, sans fournir de détails. La Guinée est l’un des nombreux États d’Afrique de l’Ouest et centrale à avoir subi un coup d’État ces dernières années. Le Gabon, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont tous connu au moins un coup d’État chacun depuis 2020.