Les cinq représentants africains se sont qualifiés au Mondial 2022 avec quatre sélectionneurs locaux, une première. En attendant de les voir tous au Qatar, cette performance est très appréciée sur le continent. Parmi eux, Aliou Cissé qui a enchaîné une deuxième qualif de suite fait des étincelles. Les néophytes Rigobert Song, Otto Addo et Jalel Kadri sont à découvrir. Le défi depuis l’avènement des pays africains au Mondial demeure l’absence d’une Nation africaine dans le carré d’as, malgré le potentiel humain.
Notre rédaction entre nombre de participation et défi attendu de chacun des sélectionneurs vous présente ce qui suit:
Black Stars
Le Ghana sera à sa quatrième Coupe du Monde, après 2006, 2010 (quart de finale) et 2014. Sur le banc Ghanéen pour la qualif, Otto Addo (46 ans). L’ancien milieu de terrain de Hambourg SV et Borussia Dortmund a participé en 2006 au premier Mondial de l’histoire des Black Stars. Il vient ainsi d’écrire sa légende en qualifiant en tant que joueur, puis entraîneur le pays des Ashanti. Il deviendrait le deuxième, après James Kwesi Appiah, sur une phase finale du Mondial s’il était maintenu au poste.
Lions de la Teranga
Le Sénégal première Nation africaine depuis des mois et champion d’Afrique en titre sera le pays le plus attendu au Qatar en 2022. L’homme qui a porté le brassard, lors de la fole épopée en 2002 (quart de finale) revient une troisième fois sur une phase finale de la première compétition des Nations au Monde. Aliou Cissé ( 46 ans), sera sur le banc pour la 2e fois de suite en tant que sélectionneur après 2018 en Russie. L’ancien joueur de Nîmes, Montpellier ou de PSG est devenu une source d’inspiration pour beaucoup de jeunes entraîneurs sur le continent. Il inspire auprès des instances locale, la confiance aux locaux.
Lions Indomptables
Le Cameroun recordman de participation du continent va égrener sa huitième Coupe du Monde au Qatar ( 21 novembre au 18 décembre 2022). Rigobert Song (45 ans) sera à sa cinquième phase finale, dont une première en tant que sélectionneur. Le rugeux défenseur central, après avoir défendu les Lions Indomptables sur les pelouses (94,98,2002 et 2010) va filer cette fois-ci son costume de technicien. Il sera le premier local titulaire sur le banc camerounais, lors d’un Mondial. La meilleure performance du Cameroun remonte à 1990 (Quarts de finale). Song a connu le Mondial 4 ans, après. Il aura à cœur d’écrire son histoire personnelle en étant sur le banc. Difficile de parler de Cameroun sans évoquer Jean Paul Akono. Le technicien qui offert l’or, lors d’un plus grand tournoi international (Jeux Olympiques, Sydney 2000) au pays des Lions et honoré l’Afrique.
Aigles de Carthage
La Tunisie va participer à sa sixième phase finale du Mondial, après les éditions 78, 98, 2002, 2006 et 2018. Sur son banc de touche, un local dont le profile force l’admiration. Jalel Kadri (50 ans) est un technicien tunisien. Jusque là, le seul à n’avoir pas été joueur. Cette qualif reste une marque indélébile sur son parcours. L’homme qui a Manager plusieurs clubs de l’Afrique du Nord et du Golfe est encore une preuve que le continent regorge de talents. Sortir la Tunisie de la phase de poule s’il est maintenu pour le Qatar 2022, serait déjà un exploit, puisque le pays des Aigles en cinq présence s’est toujours arrêté au premier tour. Abdelmajid Chetali (1978), Ammar Souayah (2002) et Nabil Maâloul en 2018 sont les autres locaux qui avaient déjà managé la Tunisie, lors d’une phase finale de la Coupe du Monde.
Lions de l’Atlas
Le Maroc va connaître son 6e Mondial en terre Qatarie. Le technicien bosnien Vahid Halilhodžić (69 ans) est le seul non local sur la liste des cinq pays africains en lice pour Qatar 2022. Avant le Maroc, il a qualifié pour une première la Côte d’Ivoire (2010), l’Algérie (2014, avec une étape des quarts de finale) et le Japon (2018). Il est donc le plus âgé, le plus expérimenté et celui qui a offert plus de qualification à la plus prestigieuse des compétitions (sélections). Le petit bémol est qu’il a été remercié à deux reprises après ses exploits de qualif. Viré, avant les phases finales chez les Éléphants et les Nippons, il aura l’occasion de prendre sa revanche à nouveau. La meilleure performance du pays reste les huitièmes de finale en 1986.
Que pensez-vous de ses cinq sélectionneurs et qu’attendez-vous de chacun ?
