Le groupe d’exploitation minière français Orano, exerçant ses activités au Niger, a annoncé vendredi, avoir procédé à l’évacuation « des expatriés » travaillant pour lui du nord Niger à la suite d’une alerte « sécuritaire ».
Dans un communiqué vendredi, la société française a indiqué que « dans la soirée du 11 mai, la direction d’Orano au Niger a été alerté d’un événement sécuritaire dans un village situé à mi-chemin entre la frontière malienne et la ville d’Arlit. Immédiatement, des mesures ont été mises en place pour la protection des sites et du personnel. La sécurité des installations industrielles a été renforcée ».
Par ailleurs, le groupe a annoncé que « conformément aux procédures du plan de protection et par mesure de précaution, les expatriés et missionnaires, cibles potentielles identifiées présents sur la base vie d’Akokan ont été évacués sous protection vers Niamey par avion » et que « le retour des personnels évacués devrait avoir lieu dans les tout prochains jours dès confirmation que tout risque est écarté ».
Cette précaution prise par la société française intervient alors que les attaques contre les sociétés étrangères au Niger consistent très souvent aux enlèvements de leur personnel expatrié afin de demander une rançon. On se souvient des attaques contre les installations du groupe Areva en septembre 2010, où cinq Français – dont une femme, Françoise Larribe, un Malgache et un Togolais, avaient été enlevés à Arlit par des hommes armés puis libérés plusieurs mois plus tard.