Après son interpellation le 3 décembre dernier à Niamey par les éléments des forces de sécurité, l’acteur de la société civile, Moussa Tchangari, est accusé, selon une déclaration de presse de l’Association Alternative Espaces citoyens, dont il est le secrétaire général, d’« apologie du terrorisme, atteinte à la sureté de l’Etat et association de malfaiteurs en lien avec le terrorisme ».
Dans cette déclaration rendue publique le 05 Décembre dernier, Alternative Espaces citoyens (AEC) informait aussi que Moussa Tchangari est placé en garde à vue au « Service Central de Lutte Contre le Terrorisme et la Criminalité Transfrontalière Organisée (SCLCT/CTO) ».
Pour l’Association AEC, ces arrestations constatées sont « contraires aux exigences élémentaires des droits humains, telles que garanties par les instruments juridiques internationaux ratifiés par le Niger et l’ordonnance 2023-02 du 28 juillet 2023 portant organisation des pouvoirs publics en période de transition ».
Elle exige de ce fait sa libération, tout en condamnant avec fermeté « ces actes rétrogrades d’enlèvement, de séquestration et de traitement cruels, inhumains et dégradants ».
Pour rappel, ces charges retenues contre Tchangari étaient les mêmes en 2015 quand il avait été arrêté par les services de sécurité, alors qu’il rendait rendu visite à des personnes arrêtées, suspectées du terrorisme.
Ismaël Abdoulaye