A la date du 10 Décembre 2024, «104 journalistes ont été tués dans le monde, dont plus de la moitié à Gaza, en Palestine », a révélé le Rapport annuel de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), publié à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Homme.
La moitié des victimes sont tuées principalement à Gaza en raison du conflit Israélo-palestinien. Le moyen orient se classe donc en tête du classement, comptant 66 victimes, suivi de l’Asie-pacifique avec 20 journalistes tués, puis l’Afrique qui compte 8 journalistes tués, l’Amérique avec 6 journalistes tués et enfin l’Europe comptant 4 journalistes tués.
Des chiffres qui font froid au dos et qui impliquent non seulement les journalistes, mais aussi les travailleurs et travailleuses des médias.
Selon le Secrétaire général de la FIJ, Anthony Bellanger, « ces tristes chiffres démontrent une fois encore combien la liberté de la presse est fragile et le métier de journaliste risqué et dangereux.»
Vu l’urgence de la situation, Anthony Bellanger plaide auprès des Nations Unies, « l’adoption d’une convention contraignante sur la sécurité des journalistes afin de mettre un terme aux hécatombes que nous recensons chaque année ».
A part les professionnels de médias assassinés, la FIJ a recensé plus de 500 journalistes emprisonnés à travers le monde, dont 135 journalistes derrière les barreaux.
Ismaël Abdoulaye