Lundi, le président américain Joe Biden a annoncé son intention de mettre fin à la participation du Gabon, du Niger, de l’Ouganda et de la République centrafricaine au programme commercial de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA).
Cette décision marque un changement significatif dans la politique commerciale américaine envers ces pays africains et soulève des questions sur les futures relations économiques entre les États-Unis et ces pays.
Le président Biden a justifié sa décision en citant des « violations flagrantes » des droits de l’homme internationalement reconnus commises par la République centrafricaine et l’Ouganda, comme le rapporte Reuters.
En outre, le président Biden a souligné l’incapacité du Niger et du Gabon à établir ou à maintenir des progrès dans la sauvegarde du pluralisme politique et de l’État de droit. Cette observation souligne l’importance de ces principes démocratiques fondamentaux et souligne l’engagement des États-Unis à les promouvoir au niveau international.
« Malgré un engagement intensif entre les États-Unis et la République centrafricaine, le Gabon, le Niger et l’Ouganda, ces pays n’ont pas réussi à répondre aux préoccupations des États-Unis concernant leur non-respect des critères d’éligibilité de l’AGOA », a déclaré Biden dans une lettre au président. de la Chambre des représentants des États-Unis.
Le président Biden a annoncé son intention de mettre fin au statut de bénéficiaire du Gabon, du Niger, de l’Ouganda et de la République centrafricaine au titre de la Loi sur la croissance et les opportunités économiques en Afrique (AGOA) à compter du 1er janvier 2024. Cette décision reflète les préoccupations concernant les droits de l’homme et la démocratie. les antécédents de gouvernance de ces pays.
L’AGOA, lancée en 2000, offre aux pays d’Afrique subsaharienne éligibles un accès en franchise de droits au marché américain. Alors que l’expiration de l’AGOA est fixée à septembre 2025, les discussions en cours tournent autour de la possibilité de prolonger le programme et de sa durée. Cette décision a des implications importantes pour les gouvernements et les industries africains.
Les gouvernements africains et les groupes industriels plaident pour une prolongation anticipée de 10 ans de l’AGOA sans modifications afin d’offrir stabilité et assurance aux entreprises et aux investisseurs potentiels préoccupés par l’avenir du programme. Le débat sur l’extension de l’AGOA souligne la dynamique complexe des relations commerciales entre les États-Unis et les pays africains.(Khaama)